Suivi des outils
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Secteur de la construction : 67% vont investir dans plus de digitalisation, et vous ?

Rédigé par
Sebastien De Grauwe

Lors d’un récent sondage effectué par Letsbuild, 67% des répondants ont affirmés qu’ils étaient conscients qu’une digitalisation plus importante de l’industrie était nécessaire. La vraie question est de savoir : que pensait les autres 33% !?

En effet, si une chose est bien sûre c’est que la construction du monde d’après ne sera plus jamais celle du monde d’avant. En quoi me direz-vous ?

Tout d’abord, voyons pour qui ou pourquoi la construction est utilisée. Que ce soit pour y travailler, pour y vivre ou pour le commerce, la vaste majorité du parc immobilier de valeur est utilisée pour les êtres humains, et c’est normal. Or, les nouvelles règles de distanciation sociale vont faire en sorte que le rendement au mètre carré de toutes les constructions va fortement baisser. En effet, si une distance de minimum 1,5 mètre voire 2 mètres doit être maintenue entre les êtres humains, il ne sera plus possible de maintenir la densité de population que l’on pouvait imposer jusque-là.

Cela va influencer le taux d’utilisation de constructions telle que les stades sportifs, les centres commerciaux, les magasins, les gares ou points de passage, les restaurants ou les hôtels mais également les immeubles de bureaux et tout autre endroit utilisé par des humains dans un but précis et une durée définie.

Par ailleurs, comme il faut non seulement éviter la propagation du virus à courte distance (interpersonnelle) mais également son taux de déplacement dans l’espace (propagation), le télétravail qui a été utilisé par tous les travailleurs qui le pouvaient est bien entendu, là pour rester. Cela veut dire que l’utilisation des surfaces de bureau sera également moindre et d’un point de vue général que la surface bâtie qui y sera associée, va baisser en volume.

Une baisse de rendement et une baisse d’utilisation du parc immobilier non privé va donc faire en sorte que le secteur de la construction d’après ne sera plus jamais comme celui d’avant.

Comment compenser le manque de digitalisation dans la construction ?

Il est clair que, surfant sur une vague de crédit bancaire bon marché et d’une croissance molle, le secteur de la construction ne s’est pas fortement transformé ces dernières années. Bien sûr, les techniques de construction elles-mêmes ont fortement évoluées, mais la partie du travail qui était faites par des humains il y a 50 ans est encore très similaires à ce qui est fait aujourd’hui.

En effet, si on compare avec le secteur automobile, celui-ci s’est tellement automatisé qu’une voiture actuelle construite avec les méthodes d’il y a 50 ans devrait coûter environ 5 fois le prix affiché aujourd’hui. Pour ce qui est de l’automatisation, avouons-le, la construction est un secteur relativement épargné. D’ailleurs, sans doute que la nécessité de limiter les contacts physiques entre les travailleurs va finalement voir émerger les robots constructeurs ou en tous cas augmenter fortement les montages qui seront fait hors chantier (« le préfabriqué »).

Avec les rendements qui baissent, les banques deviennent de plus en plus tatillonnes à financer le moindre projet. Elles sont d’ailleurs déjà fortement impliquées à consacrer des milliers de milliards pour relancer l’économie et l’industrie des services qu’on se demande ce qu’il restera pour financer des projets immobiliers à faible rendement.

La seule façon de répondre à cette tendance est pour le secteur de la construction de se digitaliser rapidement et complètement. Et ce n’est pas aussi difficile qu’on le croit, d’autres industries l’on fait auparavant comme les télécommunications ou la logistique et toutes les technologies sont disponibles pour cela.

Comme le secteur est un grand pourvoyeur de main d’œuvre, il est normal que l’ensemble des ouvriers utilisent des outils adéquats afin de pouvoir réaliser leur travail. Beaucoup de ces outils, qu’ils servent à visser, souder, percer, etc… se sont fortement modernisés ces dernières années et sont devenus relativement performant pour un prix somme tout modeste.

Tant et si bien que, surfant sur des projets de construction à foison grâce à des crédits bons marchés, les entreprises n’ont pas hésité à investir dans leur parc de machine, leur permettant de maintenir voire d’augmenter le rendement de chaque heure prestée.

Si un outil tombait en panne, souvent, rien que la logistique de le réparer coutait plus cher que simplement aller en acheter un nouveau. Le coût d’opportunité était bien plus grand que la valeur de l’outil lui-même.

Seulement voilà, aujourd’hui dans le monde d’après, il est non seulement important de savoir où est son parc d’outils, mais aussi d’être sûr que celui-ci puisse être utilisé en toute sécurité.

Pensez-vous qu’une société de télécommunication digne de ce nom accepterait de « ne pas savoir » où se trouve son réseau ? Ou qu’un logisticien comme UPS ou DHL ne puisse pas renseigner ses clients sur où se trouvent leurs paquets ? Non bien sûr ! Et vous, vous savez où se trouvent les outils qui permettent à vos forces de travail de transformer une main d’œuvre qualifiée et motivée en chantier réussi ?

Comment HeronTrack peut aider à la digitalisation de la Construction via son outil de gestion du petit matériel?

Si vous vous poser encore la question, il serait sans doute bon que nous vous montrions comment la technologie du 21ème siècle va permettre à votre entreprise de passer cette crise et de continuer à grandir dans le monde de demain.
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